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« Mila arrête de pleure veux-tu ? » murmura la jeune maman complètement dépassé par les événements.

A aucun moment, elle ne s’était douté qu’elle allait autant avoir de difficulté à gérer sa fille alors qu’elle passait ses journées à la maison bien à l’abri d’un mélange boulot et bébé.  Roksana était en congé maternité et comptait bien en profiter le plus possible pour faire des choses qu’elle  ne pouvait faire lorsqu’elle travaillait. Malheureusement depuis une semaine cela consistait à constamment calmer sa fille et à dormir lorsque son mari prenait le relais.

Pourtant Roksana avait besoin de moment seule, de pouvoir s’éloigner de cet appartement qui lui semblait de plus en plus confiné à mesure des jours qui passaient. Elle aimait sa fille plus que tout bien sûr, mais elle se sentait au bord de la crise nerveuse si elle n’arrivait pas à sortir. La russo-canadienne n’était pas de celles que l’on enferme mais plutôt de celles que la solitude de la forêt rassure et libère.  Alors elle devait à tout prix sortit de là. Son cher mari avait beau refusé catégoriquement que sa femme laisse leur bébé seule avec une personne autre de les deux fiers parents mais ce n’était pas lui qui passait ses journées seul avec l’adorable et criarde Milena.  Si il avait autant peur, c’était à cause des événements récents et ses différentes confrontations avec des Amaroks qui l’ayant mis à fleur de peau le rendait parano sur le fait que n’importe qui pouvait vouloir s’en prendre à un bébé innocent pourvu que l’un des parents était un Wakan.

La porte sonna. Enfin, on sonna à la porte. Roksana soupira. Elle allait enfin pouvoir respirer.  A la porte se trouvait une baby-sitter, jeune et dynamique qui avait des heures de baby-sitting derrière elle. Quelqu’un qui , bien sûr, saurait s’occuper d’une petite boule hurlant de trois mois à peine.  Elle la remercia vivement une nouvelle fois et attrapa son sac à main ainsi qu’une veste légère, se faufila très vite hors de l’appartement.
Elle n’avait eu qu’une destination en tête, une où elle ne risquait pas de trouver son cher et tendre disposé à la gronder : la forêt. Elle voulait comme toujours retourner la où la pauvre victime Amarok avait été retrouvé morte et bien amoché. Dans un sens, Rosky était sur que sa mère disparue aurait pu faire ça. Mais elle ne savait pas pourquoi.

- Clovis Gonzales.

Dis-je sans même hésiter, ni même ciller devant mon mensonge. Je lui tendis mon faux passeport Canadien tout en laissent mes yeux sombre divaguer sur la pièce, naturellement. Grayce Hamilton n'a évidement rien remarquée et m'a offert un léger sourire auquel j'ai répondus vaguement. Mentir, c'est facile pour moi, malheureusement. On m'a appris, froidement, à le faire depuis ma tendre enfance et c'est triste à dire, mais ça me sert énormément aujourd'hui. Je ne peut simplement pas me permettre de balancer mon véritable nom de famille. Pas ici. Pas avec tout c'est Amarok, Wakan, Shaman et Hunter qui traînent dans le coin. Ma famille est beaucoup trop influente et même si elle réside en Espagne, je suis presque certains qu'elle n'est pas inconnus ici. Personne, qui est un minimum intéressé par l'Espagne, ne peut ignorer les carnages que ma famille entretiens là-bas. Auxquels j'ai activement participé, de plus. Alors maintenant que... ma propre famille veut ma peau et que je vagabonde dans ce vaste monde sans un seul allier, j'ai intérêt à la jouer fissa et à ne pas me pavaner avec ce foutus nom taché du sang de millier d’innocent.

Puis de tout manière, je serrais bien heureux de ne plus être assimilé à cette maudite famille. Dur à dire quant c'est tout ce qu'on a. Et ouais... je n'est plus d'identité aujourd'hui et je vais devoir m'y faire.

- Très bien Monsieux Gonzales, je vous laisse les clefs et vous laisse vous installer. Si vous avez le moindre problème, je vous es laissée mon numéro de téléphone sur le tableaux d'entré. Un agent devrait venir dans la semaine pour régler ce problème de tuyauterie. Si vous avez besoin d'aide pour votre emménagement, mon fils pourra vous prêter ses bras ce weekend, n'hésitez vraiment pas à m'appeler.

Terminât-elle en se dirigeant vers la porte d'entré avec un sourire doux et conviviale. Cette fois-ci, j'ai baissé les yeux bien malgré moi, gêné de me comporter en parfait imposteur face à cette femme qui ne le méritait absolument pas. Je lui répondis néanmoins pas un sourire sincère. Je lui devais au moins ça.

- Merci Madame Hamilton, je devrais pouvoir me débrouiller seul, soyez tranquille. Je vous enverrais la quittance comme prévus.

Elle hochât silencieusement la tête et tournât les talons, ferment la porte derrière elle. Sitôt partis, ma mâchoire se crispât alors que je me dirigeait vers la fenêtre donnant sur la foret. J'y perdis mon attention de longues minutes, laissent mon esprit divaguer sur un tas de chose qui ne parvenait pas à prendre de suite logique dans mon esprit.

Les bruits vont vite, j'avais entendus parler d'un meurtre en pleine foret. Je me devais de me mettre en quête d'un Alpha, rapidement. Il y aurait forcément des pistes lupines là-bas. Des loups étaient forcément venus voir ce qu'y s'y tramait, exactement comme j'allais le faire maintenant

Je n'ais même pas pris la peine d'enfiler une veste, je me suis engouffré sans même réfléchir dans la foret et comme prévus, les pistes y étaient nombreuse. Très, très nombreuses et même pour un nez de loup entraîné comme le mien, il a été compliqué de suivre la convergences principale de celles-ci. J'ai finis par arriver sur une sorte de petite clairière faiblement éclairée par les rayons du soleil. Le marquage olfactifs était intense ici, j'en est donc conclus que ce lieux éveillait beaucoup d’intérêt. Je devais sans aucun doute être au bon endroit. Je m’arrêtas à l'endroit exacte où l'odeur ancienne de sang me pica le nez. Je resta froid et imperturbable. Je ne connaissait que trop bien cette odeur. Je m'accroupis néanmoins sur ce petit espace de pelouse desséché, ferma les yeux et humas en silence toutes les odeurs des créatures surnaturels qui étaient passé par ici. Tout ce que je peut vous dire, c'est qu'il m'a été facile de comprendre que cette ville grouillait de bestiole en tout genre....