Une rencontre digne d'un grand film

Hunter et Destiny

Le réveil sonne il était donc 8h du matin et c'était déjà l'heure de se levait. On était lundi et le week-end c'était résumé pour la jeune femme à faire la fête tous les soirs Shawn n'étant pas là. Wallis était déjà partit personne ne sait où et le père de la jeune femme était déjà au boulot il finissait sa garde dans plus de deux heures. Tiny sortit donc de sous sa couette bien chaude et eut un frisson quand son pied rencontra le parquet froid. Elle mit quelques minutes avant de poser le deuxième pied, une fois cela fait elle partit dans son dressing pour prendre des vêtements, comme il faisait beau aujourd'hui elle pouvait se permettre de prendre un short en jean ainsi qu'un leggings noir, pour le haut ça serait un top blanc qu'elle mettrait avec sa veste en cuir.
Une fois les affaires prises c'était partit pour la salle de bain pour prendre une douche bien chaude et finit par de l'eau froide histoire de bien se réveiller. Une fois habillait elle se coiffa d'une queue de cheval haute et se maquilla légèrement. Un dernier petit tour dans la chambre de la jeune femme pour prendre sa veste en cuir et ses lunettes de soleil ainsi que son sac sans lequel la jeune Lancaster ne pourrait pas survivre longtemps. Une fois en bas elle prit les clés de sa voiture et partit en direction du centre ville. Elle ne mit pas longtemps pour garer sa voiture.

Il était 8h40, normalement c'était toujours à cette heure-ci que la jeune femme croisait un inconnu qui ne la laissait pas indifférente. Il avait se petit côté mauvais garçon avec ses tatouages il devait faire craquer toutes les filles. Ils se lançaient toujours des petits regards et des petits sourires pourtant ils ne c'étaient jamais parler. La jeune femme devait sûrement se faire des idées jamais un homme comme lui pourrait jeter un regard sur elle c'était sûrement juste pour être poli.Pourtant la jeune femme ne pouvait s'empêcher d'être un peu déçue Une fois dans le café la jeune femme fit la queue, c'était fou le nombre de personnes qui venaient se remplir les veines de caféine avant de partir travailler. La jeune femme aurait très bien put passer devant tout le monde en travaillant ici mais, bon il fallait être gentille et surtout civilisée et c'est pourquoi elle attendit. Au bout de plusieurs minutes à patienter se fût son tour elle commanda donc deux cafés, un noir pour son père et un latté pour elle. La commande arriva rapidement en même temps ceux qui travaillaient ici connaissaient bien les commandes de la jeune femme. Elle prit donc les deux cafés puis après avoir payé les pris dans les mains et ressortit dans la rue.
Elle décidait d'aller au commissariat à pied bon de toute façon avec ses bottines sans talons elle ne risquait pas les ampoules. Et c'est donc la tête un peu ailleurs qu'elle partit direction le travail de son papa chéri. Pourtant à peine avait-elle fait un pas qu'elle sentit quelqu'un lui rentrait dedans, ce choc à eut pour effet que la jeune femme renversa les cafés à la fois sur elle mais aussi sur l'inconnu. C'est en relevant la tête qu'elle remarque que c'était lui, celui avec qui elle échangeait des petits sourires tous les matins. La brune resta bloquée quelques secondes avant de le regarder un peu gênée «  je suis désolé j'avais la tête ailleurs et je vous ai pas vu, si vous voulez il y a une laverie au sous sol du café j'y travaille on peut allait faire laver votre tee-shirt …et pour me faire pardonner je vous offre un café ? » Dit-elle en faisant un petit regard suivit d'un sourire timide. Une chose était sûre ce n'était pas de cette façon qu'elle espérait lui parlait la première fois.

Une rencontre digne d'un grand film

Hunter et Destiny

Il court. Il marche. Il semble s’estomper, pour ensuite redevenir solide. Je n’y comprends rien. La nuit m’entoure, les ombres fondent sur moi, me percutent comme si elles étaient faites de matière. Je tourne sur moi-même et je vois cette silhouette qui s’échappe, qui devient de plus en plus petite. I faut que je cours après, que je la poursuive, je ne peux pas la laisser filer. Impossible. Elle est en train de m’échapper. Mais je sais ce qu’il a fait. C’est lui. Il a pris sa vie. Je dois le tuer. Mais je suis comme englué, comme cloué au sol. Mes pieds ne m’obéissent plus. Les ombres m’engloutissent, me happent. Le noir se fait et je vois cette ombre qui s’enfuie, je ne peux rien faire. Je suis impuissant.

Je me réveille en hurlant, trempé de sueur. Saloperie de cauchemar. La voix de Trinity résonne dans ma tête. Je serre les mâchoires tout en plaquant mes mains sur mon visage. Mon corps entier est secoué de tremblements, mes muscles sont tétanisés. J’ai l’impression d’être encore possédé par cette obscurité douloureuse. Ce n’est que ma douleur qui se réveille. Il faut que je bouge, que je sorte de là. Mon regard glisse vers mon réveil, six heures cinquante. Je me lève, courbaturé, ces cauchemars sont de plus en plus rudes et ne me laisse pas insensible. J’ai envie de taper dans quelque chose. Mon sac de boxe, dans un coin de ma chambre, me fait de l’œil. J’enfile un gant, puis le deuxième et commence à donner quelques coups. Au bout d’une bonne demie heure, je suis encore plus en nage mais plus détendu, j’avais besoin de taper, de détruire, d’expulser toute cette rage, même si ce n’est pas suffisant, je me sens un peu mieux.

Il est pratique huit heures quand je sors de la maison, frais, parfumé et vêtu de mon sempiternel jean noir et tee-shirt blanc basic. Les membres de la meute ne sont pas tous réveillés, Aziel dort paisiblement dans son lit, je peux partir en paix. Comme à mon habitude, je vais aller en ville me chercher un café et de quoi manger un bout, je vais croiser cette jolie brune et lui sourire, avant de continuer mon chemin. Comme chaque jour, elle me sourira en retour mais nous ne serons que deux inconnus qui se croisent sans jamais s’adresser la parole. C’est étrange comme les relations entre les individus peuvent être différentes. Je sais aussi que si je ne la croise pas, ma journée ne sera pas vraiment pleine, il m’aura manqué ce regard pétillant, ce sourire timide.

Je marche, les mains dans les poches, le regard vague. Des images de Triny me submergent, j’ai l’impression de perdre pieds. Je me noie sans cesse, les eaux troubles de mon enfer personnel m’happent comme des sables mouvants. J’ai l’impression de ne jamais pouvoir en sortir la tête, en serait-ce que pour respirer un peu d’air frais. Alors que mes jambes s’activent, une petite forme me percute violemment. Je n’ai pas le temps de baisser le regard que je sens la brûlure d’une boisson chaude sur la peau de mon torse. Je serre les dents et ne dis rien avant d’inspirer un grand coup. Un mélange de violette, de coton et de soleil me chatouille les narines. Lorsque je baisse enfin les yeux, une jolie brune écarquille les yeux. La jolie brune au sourire. Comme le hasard peut-il si bien faire les choses ? Je sens sa peur me titiller les narines, elle se sent mal. J’ai envie de la rassurer, mais elle débite rapidement quelques mots : « je suis désolé j'avais la tête ailleurs et je vous ai pas vu, si vous voulez il y a une laverie au sous sol du café j'y travaille on peut allait faire laver votre tee-shirt …et pour me faire pardonner je vous offre un café ? » Elle n’y allait pas de main morte. Pour une première rencontre, elle voulait déjà que j’enlève mon tee-shirt, pas mal. Je lui offris un sourire en coin avant de reculer dans pas pour pouvoir poser mes yeux sur son visage. Ce si joli sourire. « Calmez-vous, ce n’est pas grave. Qu’un tee-shirt après tout … » Je hausse les épaules et éclate de rire tout en passant une main dans mes cheveux, sacré destin. « Pour le café je ne dis pas non … Je pensais justement à vous … » Ca paraissait un peu étrange de dire ce genre de chose, j’enchainais rapidement : « Je vous vois passer tous les matins … Vous travaillez dans le coin ? » J’enfonçais mes mains dans mes poches tout en plantant mon regard dans le sien.